Cette froidure affreuse d’heure
En heure a perdu de son charme ;
Le marcheur le plus bravache arme
Son pas de fâcheuse raideur
En écumant cette fadeur
Qui lève de vaines alarmes
Des coins de ses lèvres en larmes
Qu’il étouffe comme un rôdeur ;
C’est que la plaine est bien trop dure
Mais entre les flancs érodés,
En mille flammèches dardées
Fume un fantasme de verdure ;
Franchie, la fugace soudure,
Nuit crue de ces blancheurs brodée ;
Ennui de charmes dénudés ;
Cette froideur diffuse dure.
Jan 25
Cet article a été posté le vendredi, 25 janvier, 2013 à 0 h 27 min et est classé dans Magazine. Vous pouvez suivre les réponses à cet article via le Flux RSS 2.0. Les commentaires et les Rétrolients sont clos pour le moment.
Les Commentaires sont clos.