Affiche communiste, c.1950
Aujourd’hui le monde est beau, il est vert, comme le billet de dollar. Aujourd’hui, la nature est verdoyante, inexistante derrière la puissance de Wall Street. Aujourd’hui, les étoiles brillent, rayées treize fois par la chute foudroyante du Dow Jones et du Nasdaq. Il est beau le monde, nurserie privilégiée de l’impérialisme du dollar, de la domination du luxe et de l’argent, de la soie et du cachemire. La carte bleue est platine, black, c’est clairement classe, c’est relativement dégueulasse. Ecoeurement singulier me diriez-vous, puisque nous pataugeons allègrement dedans, nous ne pouvons pas en sortir, nous perdrions trop de popularité. On s’y complait, et tous autour d’un café payé 2€ on crache poliment sur ce système malsain, aux bases fragiles comme le World Trade Center. Il est beau le monde, vous ne trouvez pas ? J’apprécie particulièrement payer mon t-shirt en coton à col tunisien 80€, et que dire de ma veste en laine de basse qualité qu’on m’a offert pour 300€ ? Elle est bien taillée, c’est faux.
Avr 10
Cet article a été posté le mercredi, 10 avril, 2013 à 13 h 47 min et est classé dans Economie. Vous pouvez suivre les réponses à cet article via le Flux RSS 2.0. Les commentaires et les Rétrolients sont clos pour le moment.
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