Pour l’instant, cette usine ne génère pas encore de chiffre d’affaires. Sa construction a débuté il y a un an pour un investissement initial de 140 millions de dollars, financé notamment par le fonds CSL Capital Management. Le site devrait monter en charge au second semestre de cette année pour atteindre sa pleine capacité fin 2014. En année pleine, les deux lignes pourraient produire jusqu’à 225.000 tonnes, ce qui, sur la base du prix actuel des « proppants » (de 500 à 600 dollars par tonne), représente un chiffre d’affaires de 110 à 135 millions d’euros.
Imerys est entré en 2010 dans le gaz de schiste américain en créant de toutes pièces une usine à Andersonville, dans l’Etat de Géorgie. Face à l’essor de ce marché, le groupe français envisageait soit d’agrandir son unité d’Andersonville, soit de construire une nouvelle usine, quand cette opportunité avec PyraMax Ceramics s’est présentée. « Nous gagnons un an et demi à deux ans », souligne un porte-parole.
L’usine d’Andersonville devrait générer cette année près de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Avec le rachat de PyraMax, Imerys est donc en bonne voie pour atteindre son objectif de chiffre d’affaires dans le gaz et le pétrole non conventionnels, qui est de 150 millions d’euros à l’horizon 2016.
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Cet article a été posté le vendredi, 12 avril, 2013 à 9 h 25 min et est classé dans Economie. Vous pouvez suivre les réponses à cet article via le Flux RSS 2.0. Les commentaires et les Rétrolients sont clos pour le moment.
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