Lier le monde, se relier à lui, dans un sens nouveau. Cercle du réel à refondre. Je continue à lire Jón Kalman Stefánsson, islandais poète et romancier, Jim Harrison, grand poète de l’Amérique territoriale, Essenine qui traîne ses bottes dans la terre russe et Jacques Ferron fauchant Le salut de l’Irlande. J’ai fait l’allée, le plein de livres dans mon dernier périple à Québec. Pour un temps. Je rêve de voyages.
Les charges m’enclavent l’écrit.
*
Le cahier des charges
Et les livres tombent
À la boue du printemps retour
La rosée les yeux fermés
La brûlure d’une plaie
Renouvelle
Le feu les jointures
Mais garde bouche close
Sur ton aspiration
S’invite je lie
Mais déborde si peu
À gorge déferlée
Avr 11
Cet article a été posté le jeudi, 11 avril, 2013 à 1 h 12 min et est classé dans Magazine. Vous pouvez suivre les réponses à cet article via le Flux RSS 2.0. Les commentaires et les Rétrolients sont clos pour le moment.
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