Quand la morosité et la tentation du repli sur soi gagnent le pays, c’est le moment de reprendre l’offensive. Avec un terrain de reconquête tout trouvé, l’entreprise. En France, l’investissement est à l’arrêt, au point que l’écart avec les nouvelles forces économiques mondiales pourrait devenir irréversible. Il y a même menace d’une rupture de cash, parce que le taux de marge est historiquement bas, que l’autofinancement recule, que le poids de la fiscalité s’accroît. Dans l’industrie, la dépression est encore plus accentuée. Alors, le gouvernement sort de sa boîte à outils des plans “filières” tous azimuts, des crédits d’impôt en tous genres, une Banque publique d’investissement… Sans résultats visibles. Il reste à l’Elysée à frapper un grand coup en suivant le conseil d’un candidat au Medef, Frédéric Saint-Geours : “réduire les dépenses publiques de 100 milliards d’euros”. De quoi alléger les charges sociales et les déficits publics. C’est tout simple, et c’est toujours ce qui marche le mieux…

 

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